Recherche par lecteur : Michel fleury
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Lu par : Michel Fleury
Durée : 22h. 5min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22296
Résumé:La seule femme de sa famille : voilà comment le comte de Viel-Castel, intime de la Princesse, définissait Mathilde, nièce de l'Empereur, son portrait au féminin, et l'originale du clan. Bonaparte et princesse jusqu'au bout des ongles, la fille du roi de Westphalie ne démordit jamais de son culte pour Napoléon ; et c'est peut-être à son oncle qu'elle doit ce caractère ombrageux, ce goût des répliques bien senties qui faisaient les délices de ses contemporains. Mariée à vingt ans au prince Demidoff, un dandy richissime mais qui se révèle syphilitique et violent, elle choisit l'indépendance dès 1846, obtenant au passage une avantageuse séparation : beaucoup d'argent, un cousin haut placé (Napoléon III), de la beauté, un tempérament passionné la font bientôt la femme la plus en vue du Second Empire. Dans son salon fastueux de la rue de Courcelles, elle accueille les Goncourt, Flaubert, Théophile Gautier, Dumas et tant d'autres, fait les académiciens et les sénateurs, et prend pour amant le plus bel homme du siècle, le surintendant des Beaux-Arts Nieuwerkerke. À la chute de l'Empire, elle s'enfuit, mais revient à Paris dès 1871, recréant autour d'elle une cour de fidèles, que fréquentent le jeune Proust, Robert de Montesquiou, Mme Straus, les Daudet... Elle s'éteint en 1904, suscitant une émotion nationale, elle, la nièce de Napoléon, celle qui avait eu ce mot, quand son neveu Louis se disait tenté par la carrière des armes : " ce n'est pas une raison, parce que tu as eu un militaire dans ta famille... "
Lu par : Michel Fleury
Durée : 9h. 13min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22094
Résumé:" Lorsqu'on voit défiler sa vie, on se dit, devant certaines scènes : comment ai je pu ? Et devant d'autres : qui est cet homme ?... " Face à Martine de Rabaudy, Jean Daniel prend une distance nouvelle à l'égard de ce qu'il a vécu de plus intime. Un écrivain regarde vivre un journaliste. Il aperçoit sans indulgence, au cœur de cette histoire, un étranger sûr de lui dans l'action et sceptique dans les idées, péremptoire et désenchanté, esthète et engagé, laïc et mystique, gidien, camusien et mendésiste. Il reste fidèle à une certaine idée de l'humanisme qui tente de survivre à la mort des utopies et aux échecs de la décolonisation tout en vérifiant que le bonheur et la vie sont ailleurs. Cet étranger qui me ressemble revisite ainsi l'aventure d'un journaliste-écrivain et, à travers lui, celle de l'hebdomadaire qu'il a fondé en 1964, Le Nouvel Observateur, aux prises avec son siècle.